Du 18 au 31 mars 2014 se déroule la fête de l’internet. En même temps j’avais envie de créer une petite partie où je me présenterais, à travers la généalogie.
 

Passons le principal, celui que certains connaissent déjà. Je m’appelle Marie, enfin officiellement Marie-Cécile et j’ai 29 ans. Et je suis née dans cette région, que beaucoup associent à la pluie, la Haute-Normandie.
 
Je dirais qu’au commencement il y avait une maison, la maison de mes grands-parents paternels. Une maison modeste et avec une grande histoire, celle que mes ancêtres on écrit depuis des générations.
Une maison dans laquelle j’avais des souvenirs, et que des bons. Ce genre de moments que l’on vit sans savoir qu’un jour, nous nous retournerons sur eux avec, peut-être, un peu de regret, le regret du temps passé et envolé pour toujours.
Quand j’étais plus jeune, je ne me rendais pas compte que dans ces murs, il y avait une âme. Plusieurs mêmes. Celles que mes ancêtres avaient laissées.
Je ne savais pas encore qu’un jour, elle me manquerait. Je crois que moi aussi j’ai laissée un peu de moi là-bas, un peu de mon enfance et de mes jeux avec mes sœurs.

 

Photo famille Hervieux


 
Et puis un jour, je me suis posée une question. Pendant combien d’années ma famille a-t-elle vécu dans cette maison ? Est-ce « nous » qui l’avons construite ?
Et c’est là que tout a commencé. Un après-midi aux archives de l’Eure, c’était il y a 10 ans et j’avais 19 ans…
 
Au début, je me suis sentie un peu à part au vu de toutes ces personnes qui étaient là pour la même raison que moi mais qui étaient bien plus âgées. Je ne me sentais pas très à l’aise. J’ai fait connaissance avec mes premiers ancêtres en recopiant leurs dates de naissance, de mariage et de décès sur une simple de feuille de papier.
Je n’avais pas de méthode particulière et je n’en n’ai toujours pas aujourd’hui. Je vais vers eux selon mon envie et je pense que c’est ce qu’il y a de mieux, c’est ma façon de faire et elle me ressemble tout à fait.
Depuis dix ans, j’ai rencontrée des personnes formidables qui m’ont appris la généalogie. Qui m’ont permis d’accéder à des informations que je n’avais pas.
Celle qui m’a le plus aidée, c’est ma grand-mère paternelle, Suzanne. Elle m’a donnée toutes les infos qu’elle connaissait et c’est grâce à elle si j’ai pu démarrer sur de bonnes bases. J’aimerais tellement pouvoir lui parler de mes trouvailles mais ce n’est plus possible désormais…
Et puis il y a eu, aussi, cette gentille dame de l’entraide qui a fait toutes les recherches qui me manquait en Seine et Marne, lorsque les archives ne se consultaient pas encore à la maison et qui m’a offert mon premier logiciel de généalogie.
En somme, en débutant mon arbre, j’ai appris l’histoire de ma famille mais j’ai aussi fait de formidables rencontres.
 
Aujourd’hui, la maison de mes grands-parents n’appartient plus à notre famille mais elle restera, pour toujours, « la maison de pépé et mémé ».
Je connais son histoire, au vu de mes recherches, je sais que mes ancêtres ne l’ont pas construite mais qu’elle a probablement été achetée par un père pour sa fille.
Quand à mon arbre, j’ai encore beaucoup de travail à effectuer. J’ai connue quelques difficultés, j’ai parfois eu des déceptions mais j’ai aussi eu beaucoup de bonheur. Celui de retrouver des cousins, pas si lointain, et avec lesquels j’ai vécu ou je vivrais bientôt de sympathiques moments.



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