Ma généalogie de A à Z.

En avril dernier, comme plusieurs autres bloggeurs, je me suis lancée dans le challenge généalogique AZ proposé par Sophie Boudarel. Pour ma part, je pense mettre plutôt bien débrouillée. Voici, rassemblé ici, l'ensemble des articles que j'avais proposée.


A comme Abovile et plus précisément la numérotation d’Aboville.

Elle est la méthode de numérotation la plus simple pour les généalogies descendantes. Elle fonctionne de cette façon:
- L’ancêtre de départ, en général le père, porte le numéro 1 et chacun de ses enfants se voit attribués le numéro correspondant à son rang dans la fratrie.
- Si il y a plus de 9 enfants on prolonge la numérotation par des lettres majuscules, le 10éme enfant portera la lettre A, le onzième, la lettre B, etc…
- Il est possible de faire cohabiter plusieurs généalogies dans un même fichier, dans ce cas, le numéro de Sosa de la personne de départ, remplacera le N°1.

Prenons, comme exemple, Etienne Delphin TRUBERT. On lui attribue le N°1. Etienne a eu 9 enfants:
- Gisèle
- Solange
- Christiane
- Claude
- Gérard
- Robert
- Gilberte
- Geneviève
- Yvon

Ils auront respectivement les numéros:
- 1.1
- 1.2
- 1.3
- 1.4
- 1.5
- 1.6
- 1.7
- 1.8
- 1.9

Nous continuons avec Gilberte, numéro 1.7, qui a eu 5 enfants:
- Daniel
- Josiane
- Guy
- Jean-Paul
- Lisiane

Qui seront les numéros:
- 1.7.1
- 1.7.2
- 1.7.3
- 1.7.4
- 1.7.5

Ensuite, prenons Josiane, numéro 1.7.2, qui a eu 6 enfants:
- Laetitia
- Jean-Christophe
- Violette
- Gwendoline
- Marie-Cécile
- Heïdi

Avec les numéros:
- 1.7.2.1
- 1.7.2.2
- 1.7.2.3
- 1.7.2.4
- 1.7.2.5
- 1.7.2.6

Et terminons l’exemple avec les 4 enfants de Laetitia, numéro 1.7.2.1
- Jonathan
- Jordan
- Océane
- Athynéa

Qui ont les numéros:
- 1.7.2.1.1
- 1.7.2.1.2
- 1.7.2.1.3
- 1.7.2.1.4

Les enfants de Laetitia appartiennent donc à la 5éme génération.



B comme Branches

Elles sont les divisions de l’arbre, et remontent vers les ancêtres les plus anciens. Mais elles peuvent aussi partir de l’ancêtre auteur pour aller vers les contemporains. Les branches se divisent ensuite en rameaux et les rameaux en ramilles.

Prenons comme exemple Gilberte Trubert (1934-1982), mon sosa 7, nous savons que l’une de ces branches principales remonte sur 10 générations, et que son ancêtre le plus anciens à ce jour, Jean Trubert, serait né avant 1639.

Mais nous pouvons aussi prendre comme exemple Jean-Jacques Hervieux (1820-1889), mon sosa 32.
La branche se transforme en rameaux avec ces 2 enfants:
- Edmond Hervieux (1852-1917), mon sosa 16
- Evelyna Hervieux (1856-?)
Puis en ramilles, avec les enfants d’Edmond:
- François Hervieux (1877-1939)
- Eugène Hervieux (1879-1966), mon sosa 8

 



C comme Célébrités.

L’une des surprises de la généalogie, c’est de rencontrer au cours de ces recherches, des personnalités qui ont marqués l’histoire de notre pays.
Pour ma part, j’ai, dans mon arbre, deux exemples: Eugène Labiche et Jules Brunet.

Eugène Labiche (1815-1888) était un dramaturge et fut élu membre de l’académie française en 1880 au fauteuil N°15, à la suite du journaliste Ustazade Silvestre de Sacy.
(Source: Wikipédia)

Nos premiers ancêtres communs sont Hector Labiche (1576-1637), mon sosa N°14 350 et sa femme Perrine Pourchert (1570-1615), mon sosa N° 14 351.

D’après le calcul de parenté de Geneanet, Eugène Labiche était l’un de mes cousins au 7è degré d’un ancêtre à la 6é génération.

Et si il est bien présent dans ma généalogie, il est bien trop éloigné de moi pour avoir un réel lien de parenté.



 



D comme Début de ma généalogie.

Lorsque j’ai décidée de relever le défi du challenge AZ, je voulais, pour chaque jour, utiliser un mot faisant partit du langage de la généalogie, mais concernant le D, j’ai envie d’autres choses. On ne s’éloigne pas du thème, mais il n’y aura pas de technique aujourd’hui.

Quand j’ai débutée ma généalogie, je voulais tout d’abord apprendre l’histoire de la maison de mes grands-parents paternels. C’est vraiment ce qui m’a conduit à commencer ces recherches, ensuite, je n’ai plus réussie à m’arrêter.
Aujourd’hui, je n’ai toujours pas trouvée de réponse à ma question, enfin pas vraiment, mais ça viendra un jour, j’en suis sûr.

Dans mes débuts, j’ai, comme tout le monde, questionnée ma famille et surtout ma grand-mère paternelle, Suzanne.
Je me souviens de cet après-midi ou je suis allée la voir pour lui demander les infos qui m’aideraient à démarrer l’histoire de ma famille.
Ce qui me restera le plus de cet après-midi, c’est tout ce savoir qu’elle avait. Tous ces noms, ces dates, ces villes, ils sortaient si naturellement de son esprit que je me demandais comment elle faisait pour se rappeler de tout ça.
Elle m’a été d’une aide précieuse, elle m’a racontée des anecdotes que je pourrais, un jour, racontait à mes enfants.
Comme cette famille qui comptaient 9 enfants, uniquement des garçons, et qui avaient recueillis, en plus, deux autres garçons pendant la seconde guerre mondiale.
Ou bien cette femme qui avait épousée son oncle.
Toutes ces petites choses qui, de mon point de vue, paraissaient un peu insolite.

Aujourd’hui, j’ai bien avancée dans ma généalogie mais elle n’est plus là pour voir le résultat de mes recherches. Qu’aurait-elle dit si j’avais pu lui apprendre que son père était né quelques mois avant le mariage de ces parents ? Ou même si j’avais pu lui montrer l’erreur qui s’est glissée dans l’acte de mariage de ses parents ?
Pour moi, elle restera en quelques sortes, celle qui est à l’origine de mon arbre, ces racines, car c’est grâce à elle si mon arbre est si beau et si grand aujourd’hui…

 



E comme Etat-civil.

Il a été créé le 20 septembre 1792. A partir de cette date, les municipalités dressent les actes de naissance, mariage et décès. Les actes paroissiaux deviennent en même temps, les actes de catholicité.

Les actes sont une source essentielle, un trésor, pour les généalogistes, ils contiennent presque tout les renseignements recherchaient par ces derniers.

Et ils arrivent parfois, qu’on y retrouve des informations plutôt étonnantes comme par exemple sur l’acte de mariage de Billouard Jules et Blin Adrienne, le 31 décembre 1891.
Il y ait précisé que le mariage a été célébré au domicile des futurs époux car la future épouse était malade.

Etonnant, non?

 



F comme Frotteur.

Lors de mes recherches j’ai fait la connaissance de métier qui m’étaient totalement inconnus. C’est le cas du métier de frotteur. D’ailleurs ça tombe plutôt bien car on en est aujourd’hui à la lettre F.

C’est le métier qu’exerçait l’un des ancêtres de mon arbre, Henri Fontaine, né en 1761.
D’Après le dictionnaire historique des arts, métiers et professions exercés dans Paris depuis le 13é siècle, d’Alfred Franklin:

"un frotteur est celui dont le métier est de mettre en couleur les parquets et les carreaux des appartements, de les cirer et de les entretenir luisants, en ôtant la poussière et les taches avec une forte brosse qui est attachée au cou de pied avec une large courroie de cuir."
A Versailles le "frotteur ordinaire de la chambre et des cabinets du Roy" touchait par an 540 livres. Un sieur Colas, dit la Branche, conserva cet emploi pendant 30 ans.
Dans les collèges, le frotteur cumulait souvent avec cet emploi celui de correcteur chargé de châtier les élèves."

Ce métier, assez étonnant, est un exemple parmi tant d’autres. Mais pour une raison que j’ignore, c’est celui qui m’a le plus étonné, entre tout ces métiers, de nos jours totalement oubliés.

 


G comme Guerre.
Plus précisément Première Guerre Mondiale.

Qui dit généalogie, dit forcément à un moment Première Guerre Mondiale et bien évidement Mort pour la France.
Car cette guerre qui a fait dix millions de morts n’a forcément pas épargnée ma famille.
Du côté PICOU, j’ai, à ce jour, retrouvée deux hommes qui ont donnés leur vie dans ce conflit.
Il y a notamment René PICOU, l’arrière grand oncle de mon père, qui est décédé le 19 juin 1915 à Givenchy en Gohelle, dans le Pas de Calais.

Mais de cette guerre, il nous est resté un témoignage, presque un trésor, le carnet rédigé par mon arrière-grand-père, Eugène HERVIEUX. Dans lequel qu’il nous raconte les pays qu’il a traversé pendant cette période.
Et surtout, son bonheur au moment de la signature de l’armistice.

 



H comme Hommes.
Ces hommes qui m’ont donnés leur nom.

Ce n’est pas aujourd’hui que j’évoquerais la signification de mon nom. Non, aujourd’hui, je parlerais de ceux qui me l’ont transmis.
Jusqu’à maintenant, j’ai remontée sur 10 générations, je ne sais si c’est beaucoup ou pas, mais je suis déjà bien fière du travail que j’ai effectuée.

Tout commence en 1708, à Evreux, dans la paroisse de Saint-Aquilin. Louis HERVIEU épouse Marguerite MENAGER. Elle est sa troisième femme.
Je ne leur ai trouvée qu’un seul enfant, Louis également, ma génération 9.

Lui aussi aura 3 épouses et 8 enfants, dont 3 au moins qui n’iront pas jusqu’à l’âge adulte. Son fils ainé, Guilleaume, se mariera au Vieil-Evreux, avec BRISSET Susanne.
Et c’est à la naissance de l’un de ses fils, Jacques, que le « X » fera son apparition.

C’est également dans ce petit village qu’ils continueront à vivre jusqu’en 1902. Date à laquelle mon arrière-grand-père Eugène, se mariera avec MOULIN Louise, qui elle, vit au Val-David.
Mon arrière-grand-père sera d’ailleurs maire de cette commune de 1927 à 1933.
Et c’est ici qu’est né mon grand-père, Roger HERVIEUX et mon père André.

Quant à moi, je suis née à Evreux, à quelques mètres seulement, de l’ancienne paroisse de Saint Aquilin.
Comme quoi nous sommes peut-être tous destinés à se rapprocher, un jour, de nos racines.

 




I comme Implexe

Je crois que c’est le mot qui m’a le plus perturbée depuis que je fais de la généalogie.
Je vais tenter de l’expliquer aujourd’hui, ce sera une bonne façon de voir si j’ai bien retenue la leçon.

Ce que tout le monde sait, c’est que nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, 8 arrières grands-parents, etc… Le nombre de nos ancêtres est multiplié par deux à chaque génération.

Faisons un petit test, combien avions-nous d’ancêtres il y a 700 ans ?

Sachant qu’il y a environ 5 générations par siècle, multipliait par 7 siècles, on arrive à 35 générations, soit un total d’ancêtres de presque 35 milliards, donc totalement impossible lorsqu’on sait que la population mondiale, à l’époque, n’étaient que de quelques centaines de milliards.

En conséquence, il y a toujours un moment, dans notre généalogie, ou une personne sera deux fois notre ancêtre, voir même plus. Cette personne est donc appelait implexe.
Vous suivez ?

En fait, c’est presque logique quand on prend en compte la faible mobilité des gens de l’époque, ou même le mariage entre membres d’une même famille par intérêt, par exemple. On sait d’ailleurs, que c’est même ce que recherchés certains parents.

Conclusion : Vous êtes tous mon cousin ou ma cousine même si nos ancêtres communs sont bien trop éloignés pour qu’on puisse les retrouver.

Ce qu’il faut aussi retenir c’est que le nombre théorique d’ancêtres est forcément plus élevés que le nombre réel, et la différence entre ces deux nombres s’appelle le taux d’implexe.
Il se calcule de cette façon :

(Nombre d’ancêtres théoriques – nombre d’ancêtres réels) / Nombre d’ancêtres théoriques = taux d’implexe.

Prenons comme exemple les parents de Jules PICOU, Achille PICOU, sosa 20 et Marie GIBERT, sosa 21.
L’arrière-grand-père d’Achille, Nicolas TRUMELET est le frère de Jean-Claude TRUMELET, Jean-Claude étant l’arrière-grand-père de Marie GIBERT.
Sulpice TRUMELET, le père de Nicolas et de Jean-Claude, est l’arrière arrière-grand-père d’Achille et de Marie.
On peut donc dire qu’Achille s’est marié avec son arrière petite cousine, Marie.

Donc Jules aurait, en théorie, 62 ancêtres, mais il n’en a réellement que 60 :

(62-60) / 62 = 0.0322 soit un implexe de 3.22%

Ce taux reste très peu élevé et il doit y avoir dans ma généalogie comme dans d’autres, des exemples avec des taux biens plus élevés.

Comme par exemple le roi d’Espagne Alphonse XIII, qui n’a eu, à la 11éme génération que 111 ancêtres au lieu de 1024. Soit un implexe de 89%.





J comme Jules, Adolphe BRUNET.

Comme je le disais dernièrement, j’ai dans ma généalogie deux célébrités, j’ai donc décidée de vous parlez de cette deuxième personne aujourd’hui.

Jules, Adolphe BRUNET est né le 2 mai 1831 à Auneau et est décédé le 23 mai 1911 à Paris.

Concernant sa biographie, je me suis reportée au site geneanet, voila ce qui est dit:

Entre dans la Marine en 1847. Aspirant le 1er août 1849. Enseigne de vaisseau le 25 mars 1854 au port de Toulon. Lieutenant de vaisseau le 26 août 1861. Chevalier de la Légion d'Honneur le 31 décembre 1863. Au 1er janvier 1869, Officier d'ordonnance de S.A.I. le Prince Napoléon. Officier de la Légion d'honneur le 16 janvier 1871. Receveur des Finances à Loches de 1875 à 1879. Conseiller général du Calvados de 1885 à 1911. Membre du Jockey-Club Officier d'ordonnance, puis chambellan du prince Jérôme Napoléon et de la princesse Clotilde. Chevalier d'honneur de la princesse Clotilde de Savoie, fille du roi d'Italie Victor Emmanuel II.

Et, tout comme avec Eugène LABICHE, nos premiers ancêtres communs sont Hector LABICHE et son épouse Perrine POURCHERT.



 



K comme Kirsch

Aujourd’hui, je vous parlerez d’un des patronymes de mon arbre.
Les Kirsch étaient originaires de la Moselle, je le sais on s’en doute un peu, d’ailleurs, il semblerait que ce nom soit un dérivé du patronyme allemand, Kirschnick, qui évoque la cerise et le cerisier.
Oui, vous le saviez aussi….lol

Mais ce que vous ne saviez peut-être pas c’est que l’un d’eux, Jean, Henri KIRSCH (1815-1871) avait eu, avec ces deux épouses successives, une façon bien particulière de nommer leurs enfants.
Ainsi, parmi ces 14 enfants, nous trouvons :

- 3 Anne, ce fut, d’ailleurs, les seules filles qu’il est eu
- 2 Pierre
- 2 André
- 2 Michel
- Et 2 Jean
Et s’ajoute également à ces enfants, Nicolas, Henri et Jacques.

Bien sûr, certains d’entre eux, 6 au moins, n’arriveront pas à l’âge adulte.
Et ce n'est pas le seul exemple de ma généalogie, mais il est celui qui restera, pour une raison que j’ignore, celui qui m’a le plus « marqué ».

Ce que l’histoire ne dit pas, c’est si Jean a manqué d’idées pour nommés tous ces enfants ou si, taquin, il a juste voulu emmêlé les esprits de ces futurs descendants généalogistes !

 




L comme Louis mais aussi comme Louise Moulin.

L’une de mes arrière-grands-mères, portant le Sosa 9.
Elle est née le 15 novembre 1879, au Val-David et décédera dans la même commune, le 28 octobre 1957.

Elle a pour père Louis Moulin et pour mère Louise Sibout, et d’ailleurs son frère né en 1871, s’appellera également Louis. Tout comme son grand-père et son arrière-grand-père.
Et, pour ne pas aller contre, ce qui était peut-être une tradition ou un étonnant hasard, mon grand-père portera ce prénom aussi, mais cette fois en deuxième position. Trop de Louis peut-être ?

Et si ce n’est pas assez, sachez que Louise Sibout avait pour mère Louise Housseau et pour grand-père maternel, Louis Housseau.



 




M comme Manuscrit.

Comme beaucoup d’autres, j’ai eu la « chance », de faire connaissance avec la Grande Guerre par le biais du journal écrit par l’un de mes arrières grands-pères, Eugène Hervieux.
Un peu plus jeune, je ne m’intéressais pas ces pages, qui, pour moi, ne me concernait pas, c’était trop vieux, trop loin. Et puis, le temps passant j’ai eu envie de d’ouvrir ce cahier pour y découvrir ce qu’il y avait d’écrit.

Ce que j’y ai découvert, c’est plus qu’un récit et même beaucoup plus que des informations sur cette époque. J’y ai découvert mon arrière-grand-père, comme jamais on aurait pu me le raconter.
Avec ces doutes, ces peurs et toutes ces émotions mais surtout tout son courage.

Quand j’ai tournée la dernière page, je me suis demandée comment cet homme, tous ces hommes avaient pu vivre un tel enfer.
Mais dans ces pages, il y a aussi du bonheur, la permission et la pensée de revoir enfin sa femme et ces parents et puis l’annonce de l’armistice, le 11 novembre.
Et j’ai décidée de partager ce moment avec vous aujourd’hui :

« 11 Novembre -- Jour mémorable, signature de l’Armistice ! Qu’el soulagement. Il est midi précis nous sommes à l’exercice (n’ayant encore reçu aucun ordre) lorsque tout à coup l’on entend sonner les cloches à toute volées pendant que la musique joue la Marseillaise, ça y est ! On n’y tient plus tout le monde, hommes, gradés, tous sans ordres reviennent au cantonnement et à qu’el allure ! On n’est pas fatigué !! Quant à mi-chemin nous rencontrons le cycliste qui vient nous apporter ou plutôt nous confirmer l’heureuse nouvelle avec ordre de rentrer immédiatement au cantonnement et trois jours libres ! Nous descendons de suite en ville et prenons part au cortège qui accompagne la musique dans toutes les rues. C’est la joie, c’est presque du délire, tous les habitants, hommes, femmes, et tous les militaires sont dans le cortège bras dessus bras dessous sans même se connaitre, et le soir on danse sur la place et ma foi l’on rentre au cantonnement un peu humide ! »



 


N comme Naturel, enfant naturel.

Il s’agit d’un enfant né hors mariage, souvent même de père inconnu. Nous, généalogiste, nous nous retrouvons alors dans une impasse totale, car cela signifie la fin d’une branche.
C’est un peu l’un de nos cauchemar…

Bien sur, dans ma généalogie, je n’y échappe pas. C’est le cas de l’un de mes arrières grand-père Jules PICOU. A la différence que moi, j’ai plus de chance.
En effet, Jules est né le 26 février 1893 et à sa naissance, on lui donne le nom de sa mère, GIBERT.
Et puis, un peu plus d’un an plus tard, Marie GIBERT épouse Achille PICOU, le 11 avril 1894 exactement.

Je pense que l’on peut alors se demander ce qu’il s’est passé pendant cette année. Pourquoi un enfant né avant mariage? Ou plus exactement pourquoi un mariage aussi tard?

Il m’est même venu à l’idée que, peut-être, Achille avait reconnu un enfant qui n’était pas le sien. Possibilité que l’on peut très vite écarter lorsque l’on regarde les photos des deux hommes.

On peut aussi se demander si les choses n’ont pas étés difficile pour Marie, peut-être a-t-elle du supporter tout ce qui se disait à l’époque, sur les femmes ayant des enfants hors mariage.

Personne ne pourra jamais me donner la réponse, car même la fille de Jules, ma grand-mère Suzanne, ne savait rien de tout ça.
Il y a des secrets que nos ancêtres ont emportés définitivement avec eux…

 



O comme Olivier

C’est le nom de jeune fille de ma maman, c’est donc un nom qui occupe l’une des deux branches principales de ma généalogie.
Il semblerait que ce nom est un rapport avec l’arbre représentant la sagesse et la paix.

Pour ma part, j’ai remontée la branche OLIVIER jusqu’en 1779, mais mes recherches ne sont pas terminées.
C’est ainsi que j’ai « rencontrée » mon arrière grand-père, Sosa 12, Gustave OLIVIER, qui était chocolatier à l’usine Poulain de Blois.
C’est surement à lui que nous devons notre incapacité à résister devant un carré de bon chocolat.

 



P comme Pupille de la Nation

La qualité de pupille de la Nation a été instauré en France le 27 juillet 1917. Ce statut est donné à un enfant bénéficiant d’une tutelle supplémentaire et particulière de l’Etat. Les enfants concernés sont ceux dont les parents sont mort pour la Patrie.

C’était le cas de mon grand-père maternel, OLIVIER Robert.
Je pense que ce dossier de pupille de l’Etat sera l’objet de ma prochaine consultation, dans lequel, après quelques recherches, j’ai appris que l’on pouvait lire les projets d’avenir du pupille, et ou l’on peut trouver un questionnaire d’environ 40 questions, concernant des renseignements peut être un peu plus général mais qui n’en seront pas moins très intéressantes.

 



Q comme…????
Bah oui je pourrais choisir un nom de famille en Q, mais je n’aurais pas grand-chose à dire sur ces familles trop éloignés de moi.

Ou alors…
Q comme Quand la généalogie c’est Que du Bonheur ou alors Quand la généalogie réunie une famille.
Finalement, y a tant de chose à dire avec cette lettre.

Maman avait souvent entendu parlée de ce demi frère, né du premier mariage de mon grand-père, dans les années 40. Mais ce qu’elle ne savait pas, ou plus, ces souvenirs étant peut-être trop éloignés.
C’est que ce demi frère, Jackie, que maman identifié comme étant Jean Pierre, avait également une grande sœur.
Et curieuse comme je suis, avec ma grande sœur, nous avons eu envie de retrouvée ce « demi-oncle », car nous manquions de renseignements sur cette « demi-tante ».

Ce fut un travail très long, et presque un travail de fourmi. Mais il n’était pas question d’abandonner.
Puis, à force de patience, nous avons enfin appris la véritable identité de ce monsieur, et avec une petite déception, Jackie est décédé depuis quelques temps déjà.
Alors nous avons repris nos recherches avec pour objectif de retrouver cette tante que l’on ne connaissait pas.

Etrangement, ce fut presque facile, une dizaine de lettre au personne du même nom, avec comme assistant, mon ami le site des pages jaunes. Quelques mois de patience, le temps de recevoir des lettres et des coups de fil négatif et puis, quelques jours après noël, LA vrai réponse, un très joli cadeau de noël, une belle façon de commencer cette nouvelle année.

Le plus intéressant est de savoir que cette nouvelle tante n’habite qu’à une centaine de kilomètres de ma grande sœur, qui à pu, quelle chance, la rencontrer.

Et voilà comment on agrandi la famille!
Quand on y pense, Quel bonheur Quand la généalogie rassemble une famille!

 



R comme recensement.

Les recensement tels qu’on les connait aujourd’hui, ont débutés en 1836. Ils contiennent, entre autres, les noms, prénoms, profession, année et lieux de naissance…

Leur intérêt? Ils donnent quelques renseignements sur la vie de nos ancêtres mais surtout, ils nous permettent parfois de trouver la ville dans laquelle ils sont nés.

C’est sur ces recensements que j’ai appris que mon arrière grand-père HERVIEUX Eugène, vivait en 1911, avec son frère et son neveu.
Au N°22, qui n’était accompagné d’aucun nom de rue.
Dans ce cas, quel était l’adresse réelle. Le numéro suivit de la commune?

 



S comme Sosa-Stadonitz, la numérotation de…

C’est le système de numérotation des ancêtres.
Le numéro 1 est la personne dont on constitue l’ascendance.
Le principe est que le numéro double à chaque génération, composer d’un père et d’une mère.
L’homme aura donc toujours un chiffre pair et la mère, impair, sauf bien sur pour le numéro 1.

Pour trouver le numéro de chacun, il suffit de faire un petit calcul:
N = le numéro de l’enfant.

Numéro du père = N x 2
Numéro de la mère = N x 2 + 1

Il arrive donc, dans le cas d’un implexe, qu’une même personne est deux numéros différents.
C’est le cas de Sulpice TRUMELET et de sa femme qui sont deux fois mes ancêtres.
Sulpice porte le numéro 324 et Marie Catherine HERBAULT le 325 du coté de d’Achille PICOU
Mais du coté de Marie Victorine, la femme d’Achille, Sulpice porte le numéro 348 et Marie Catherine, le 349.

 



T comme Trubert

C’est le nom de famille que portait ma grand-mère maternelle, Gilberte.
Ce nom serait apparemment beaucoup porté dans l’Ille-et-Vilaine et l’Oise, d’ailleurs je retrouve des ancêtres dans ce dernier département.
Mais ce nom serait finalement d’origine allemande et viendrait du patronyme Trutberht,
Trud = fort et berth = brillant.

Finalement, ilt sonne plus bien à l’oreille ce petit nom!!

 



U comme utérin

Les enfants utérins sont les enfants issus de la même mère mais de père différent. Lorsque l’on trouve ce mot, un peu étrange, sur un acte, on ne pense pas toujours à la chance que l’on a.
En effet, par ce simple mot, on peut facilement reconstituer une fratrie, et parfois même, savoir dans quel ordre vont les maris successifs, quand les âges des enfants sont inscrits.

 



V comme Vaujours.

C’est le village ou est née ma grand-mère paternelle, Suzanne PICOU, sosa N°3.

Ce nom signifie « vallée de la joie ».
Il est ancien car cité dans des écrits du IXe siècle. En 1585, le village appartenait à l’évêque d’Auxerre, jacques Amyot.
En 1914, il fut un point stratégique de la Bataille de la Marne.

Ma grand-mère vivait rue de Meaux, au 187, aujourd’hui « sa » maison, qui était en fait une ferme, a été vendue puis démolie. Une résidence occupe aujourd’hui sa place.

 



W comme waouh c'est joli!

Comme vous le savez cette semaine je suis en vacances en Alsace. Et aujourd'hui, dernière journée, je n'ai pas eu le temps de préparer mon article, en plus je sêche totalement sur la lettre.
Alors pour me rattraper je vous fait profiter de cette magnifique maison que l'on peut admirer à l'écomusée d'ungersheim.

Promis je me rattraperais sur la prochaine lettre.



 



X comme le X de Hervieux.

Comme je l’ai déjà dit ce nom est dérivé du prénom Hervé. Nous, les Hervieux, nous sommes surtout présent en Normandie, notament dans le 50 et le 76. Pour ma part, je n’ai pas retrouvée d’ancêtres ailleurs que dans l’Eure, mais bien sur, mes recherches ne sont pas encore complètes.

Concernant ma généalogie, ce n’est qu’à partir de Jacques Hervieux, Sosa 64, que le X apparait.
Quelle en est la raison? Je pense à une erreur qui est restait, car il est fréquent de voir apparaitre le X à la naissance, puis de le voir disparaitre le jour du mariage pour revenir sur l’acte de décès.

 



Y comme Yvonne BILLET

Cette femme née en 1922, ne fait pas vraiment partie de ma généalogie, enfin pas dans le sens auquel on pense le plus souvent, car elle est la marraine de mon père et n‘a aucun lien de famille avec lui.

Cela me permet donc de faire un petit article sur le rôle de la marraine.

Le rôle de la marraine et du parrain remonte au deuxième siècle et on bien sur, un rôle avec le christianisme.
Leur fonction était d’accompagner leur filleul dans sa vie chrétienne et de le faire grandir dans la foi. Mais également d’accompagner les parents dans l’éducation de l’enfant.et de les soutenir dans leurs responsabilités.
La tradition, en cas de décès des parents, voulait que la marraine et le parrain est alors une responsabilité morale envers leur filleul et entretiennent avec lui des liens affectifs.

Mais au niveau légal, aujourd’hui comme il y a quelques années, ils n’ont aucun statut particulier, et au contraire de ce qui se dit souvent, les marraines et parrains n’ont aucun droit sur leur filleul en cas de décès des parents.
Seul un juge des tutelles peut désigner les nouveaux tuteurs de l’enfant.

 





Z comme Zélia SOISSONS

Zélia, c’est la dame entourée de rouge sur la photo. Elle est mon Sosa N°47. Elle est née le 26 juin 1857 à Mitry-Mory.
Elle était l’arrière grand-mère de ma grand-mère, Suzanne, donc l’arrière arrière grand-mère de papa, et pour moi? Ca commence à faire loin.

Je n’ai pas beaucoup d’infos sur elle, et je n’ai toujours pas trouvée sa date de décès, mon père sait que c’est elle, car c’est-ce qu’on lui a dit, mais il n’a aucune idée de sa date de décès.
Sa présence sur la photo est un bon indice finalement, je sais qu’en octobre 1920 elle était toujours en vie. Ca peut être une base pour trouver l’info manquante.

Le fait qu’elle soit la personne la plus ancienne et pourtant présente sur une photo, me donne l’impression qu’elle est une ancêtre encore plus précieuse et elle porte, en plus, le prénom que j’affectionne le plus.

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