#ChallengeAZ K comme... Ki c'est sur la photo?
Mercredi 11 Juin 2014
Le K, le plus grand problème de ce challenge je pense… Quoi dire ? Je n’ai aucuns ancêtres ayant un nom commençant par cette lettre, tout moins, je n’aurais rien à dire sur le peu que j’ai. Je n’ai même pas croisée une seule commune avec cette lettre. Puis hier, j’ai regardée quelques photos et j’ai posée une question à mon père : « Qui c’est sur la photo là ? » Et bien voilà, j’avais trouvée…
J’ai une énorme chance. J’ai beaucoup de photos de mes ancêtres. Le truc bête dans tout ça c’est que je n’ai plus personne pour me les raconter. Et forcément il y a des personnes que je ne peux pas identifier. Même mes parents ne les connaissent pas.
Alors après vous avoir parlé de ma dernière enquête et de ma première larme généalogique, je vous parle aujourd’hui du plus grand étonnement rencontré depuis que j’ai commencée.
J’ai une énorme chance. J’ai beaucoup de photos de mes ancêtres. Le truc bête dans tout ça c’est que je n’ai plus personne pour me les raconter. Et forcément il y a des personnes que je ne peux pas identifier. Même mes parents ne les connaissent pas.
Alors après vous avoir parlé de ma dernière enquête et de ma première larme généalogique, je vous parle aujourd’hui du plus grand étonnement rencontré depuis que j’ai commencée.
Ça part d’un mariage, celui de mes arrière-grands-parents, Jules PICOU et Hélène DAVID, les parents de ma grand-mère paternelle. Ils se sont mariés le 22 octobre 1922 à Vaujours. Sur la seule photo que j’ai, une photo de groupe, mon regard est attiré par plusieurs personnes qui apparaissent également sur la photo de mes autres arrière-grands-parents paternels, Eugène HERVIEUX et Louise MOULIN. Eugène et Louise, eux, ce sont mariés bien plus tôt, le 30 septembre 1902, au Val-David. Soit à plus de 100 km à l’ouest de Vaujours.
Rien n’est sûr à 100%, mais je pense qu’il n’y a pas d’erreurs. J’ai pas mal réfléchi et grâce à la reconstitution de mon arbre, je me suis fait quelques idées.
Elle pourrait être Césarine DAVID. Née le 13 janvier 1868 à Vaujours. Elle était la sœur de Léopold, Oscar, le grand-père de Suzanne PICOU, ma grand-mère paternelle.
Il pourrait être Pierre, Alexandre LEGUAY. Il était le mari de Césarine DAVID. Né le 27 mars 1859 à Ivry la Bataille. Il était le cousin de Louise MOULIN, l’une de mes arrière-grands-mères, la mère de Roger HERVIEUX, mon grand-père paternel. De plus, il est indiqué comme témoin au mariage de Louise. Il est également présent sur la photo de mariage d’Alix MOULIN, la nièce de Louise. D’après mon père, la photo de mariage d’Alix a été prise lors de son deuxième mariage, en 1935, avec André SANTERRE. Logique d’y trouver Pierre LEGUAY qui été le cousin de son père.
Elle, devait être assez proche du couple Jules PICOU/Hélène DAVID, car au première rang sur leur photo. A gauche d’Hélène, d’après mon père, on trouve le père du marié, Achille, Alphonse PICOU, et à sa gauche, se serait Zélia SOISSONS, la grand-mère maternelle d’Hélène. Mais je pense qu’elle a un lien avec la famille DAVID, car c’est les DAVID qui relient mon grand-père et ma grand-mère. Peut-être une sœur de Léopold et de Césarine, que je n’aurais pas encore découverte.
Je trouve la comparaison de ces photos épatantes. On voit grandir cette jeune fille sans pourtant savoir qui elle est. Quel âge avait-elle sur la photo de 1902 ? Vu sa taille, je dirais 4 ans, 6 ans maximum.
Si je vois juste, elle serait née entre 1896 et 1898. Et toujours, elle aurait un lien avec les MOULIN et les DAVID. Ce serait donc, c’est fortement possible, Marguerite, Louise, Georgette LEGUAY, la fille de Pierre, Alexandre et de Césarine DAVID. Elle était la cousine d’Hélène donc logique qu’elle soit présente à son mariage et en même temps, son père était le cousin de Louise MOULIN. Si je vois juste, sa fille, Marie-Louise, Thérèse, qui est née en 1926 et décédée en 2010, était la marraine de l’une de mes sœurs, Violette.
Deux autres personnes apparaissent sur les photos du mariage PICOU/DAVID et SANTERRE/MOULIN. Mais je n’ai pas d’idée. Si les photos m’ont déjà parlées, si elles m’ont permis de découvrir certains des invités, je suis sûre qu’elles ne resteront pas muettes et qu’elles me livreront bientôt les autres secrets qu’elles possèdent.
Car j’en suis sûre, une photo n’est pas juste un support en papier. Si on sait les écouter, les photos nous parlent. Elles nous racontent de magnifiques histoires d’avant. D’ailleurs, si vous tendez bien l’oreille, vous entendrez la musique jouée par un violoniste ami, le jour où Louise et Eugène se sont dit « oui ».
Bien sûr cette analyse a ces limites. Malheureusement personne ne pourra me confirmer ou me contredire et c’est bien dommage d’ailleurs.
A moins qu’un jour, un visiteur égaré ne se retrouve ici par hasard et qu’ils reconnaissent l’un de ses ancêtres. J’espère fortement qu’il se manifestera…
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