#ChallengeAZ L comme...elles

Jeudi 12 Juin 2014
1 commentaire

L aurait pu être H. H comme Hommage. Mais le H était réservé à mon ancêtre chouchou, Henri Hoyau, lettre qu’on peut lire ou relire ici.
 
Elles, se sont toutes ces femmes qui m’ont faite, elles m’ont presque toutes portées finalement. J’ai en moi un peu de chacune d’elles, et je le porte fièrement.
La couleur des yeux de ma mère, les cheveux de sa propre mère. La patience de ma grand-mère paternelle ou les mimiques de telle autre aïeule.
 
Il y a ma mère bien sûr, la plus importante, celle qui m’a donnée la vie. Celle qui m’a portée, qui m’a élevée, celle qui a posée les bases de toute ma vie.

maman
Josiane, Gilberte, Daniele OLIVIER, photo famille Hervieux

Il y a aussi mes grand-mères.

Gilberte TRUBERT que je n’ai connue que par des photos et à travers ce que ma mère m’a racontée.

Gilberte Trubert
Gilberte, Josiane TRUBERT,
photo famille Hervieux


Suzanne PICOU, ma mémé, celle qui a rempli les premières branches de mon arbre, qui a fait de lui un bel arbre, bien étoffé. Celle qui nous faisait des gâteaux de pâtes sucré juste comme il fallait. Celle qui nous prenait la main et qui faisait de petites chatouilles sur la paume, juste au niveau du creux…


Suzanne, Rose, Marie PICOU,
photo famille Hervieux


Et puis mes arrière-grand-mères.

Louise MOULIN et Hélène DAVID, côté paternel. Que je connais à travers mon père et de ces souvenirs. Et dont j’ai la chance d’avoir beaucoup de photos.

   Hélène David
                            Louise MOULIN  et Hélène DAVID, photos famille Hervieux

Il y a aussi Victorine PORCHER, dont personne ne peut me parler. Victorine étant décédée en 1923, alors que son unique fils n’avait pas trois ans.
Il y a Eugénie LEUILLET, dont le nom m’a souvent fait rire à cause de l’œillet. J’en ai parfois entendue parler mais c’est loin malheureusement.
 
Je pourrais remonter très loin ainsi, mais je ne pourrais rien faire de plus que de réciter l’état-civil de mes ancêtres.
 
Finalement, L aurait très bien collé avec M. C’est surement pour cela qu’ils se suivent dans l’alphabet. L, M. L pour elles, M pour Merci.
Merci à elles, elles sont ma vie, elles m’ont données chacune un peu d’elles.
Et qui serais-je sans elles ? 


 
   
 

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Commentaires :

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  • Heïdi dit :
    12/6/2014 à 23h 25min

    Magnifique cette dernière petite réflexion, MAGNIFIQUE !!! Aller, a demain avec beaucoup d'impatience.




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