Challenge AZ 2015 W comme Waretier

Vendredi 26 Juin 2015

Eh oui, j’ai trouvé mon W !
 
Le waretier est l’ancienne appellation du couvreur de chaume ou chaumier et des ancêtres waretier j’en ai plusieurs.
Pas seulement parce que j’ai beaucoup d’ancêtres normand, plutôt parce que le chaume a longtemps servi  pour recouvrir les toitures des habitations rurales.
 
Parmi eux, Charles Benoist, mon Sosa N°130, né en 1748 à Saint Germain de Fresney et décédé en 1817 à Cierrey., deux communes du département de l’Eure.
 


Dans la méthode normande, celle que Charles a probablement utilisée, les chaumiers disposaient des rangs successifs de roseaux, du bas vers le haut, sur une trentaine de centimètres. Ils étaient montés en « passés » superposées, composées de quatre à cinq paquets de chaume. Le faîte était ensuite consolidé avec un mélange de chaux et de ciment mais il pouvait aussi être végétalisé avec des iris.
 
Un bon toit de chaume pouvait durer de trente-cinq à quarante ans, et plus la pente était raide, plus le toit se dégradait moins vite car l’écoulement de l’eau était facilité. Les parties les plus fragiles restaient les cheminées et les raccords de toit ou de fenêtres
 
Le waretier a bien sur ces outils spécifiques : les fauchets, les palettes, les chevalets, les aiguilles, le battoir.


 
Aujourd’hui, il ne reste que très peu de chaumières et donc, bien moins de waretier qu’à l’époque de Charles.



C’est pourtant dans son département, l’Eure, que l’on trouve le plus de chaumières de nos jours. Certains villages, comme Vieux-Port au nord de Pont-Audemer, ne comportent presque que des toits en chaumes. Les méthodes et les outils sont restées les même ou presque qu’à l’époque de Charles.

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