Challenge AZ 2015 E comme Epicier
Avec son épouse, Rose Lelièvre, il va tenir une épicerie comme on en voit plus aujourd’hui...
J’imagine une boutique modeste avec un ou deux comptoirs et des rayonnages en bois. Sur l’un des comptoirs, je vois une ancienne caisse enregistreuse et des boites de confiserie, et peut-être, sur le second comptoir, un torréfacteur, une balance et ces poids.
Sur les rayonnages, différentes marchandises, des boites de Banania, de bouillon Maggi, des conserves de fruits et légumes, des bouteilles en tout genre et probablement dans un petit coin des paquets de lessive et des savonnettes emballés individuellement.
Désiré et sa femme vendent aussi des épices, du sel, du poivre et peut-être aussi du miel.
Sur les murs, différentes plaques publicitaires, j’imagine des plaques à l’effigie du bouillon « KUB », où il est précisé que le produit est en « vente ici » pour seulement 0.10 francs. Des affiches vantant la qualité de la lessive Saint-Marc.
Il y a forcément une odeur particulière qui nous saisit lorsque l’on passe la porte. L’odeur du café mêlait à celle des différentes épices.
Il y a Désiré et Rose qui sont debout derrière leur comptoir, souriant et disponible pour leur « clientèle », des personnes qu’ils connaissent par cœur ou presque.
Désiré sait que Mr Bigot ne lui prendra que du café et que Mme Bertin passera « juste pour discuter ».
L’épicerie de Désiré, je l’imagine plus comme un lieu de vie, un lieu de rencontre. Un endroit où on se sent bien.
Loin, très loin de nos grandes surfaces, où on ne fait plus que courir, où on ne croise plus d’épicier souriant et disponible, et où on ne sent même plus la bonne odeur du café mêlé au parfum de la lessive…
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Commentaires :
Guillaume dit :
06/6/2015 à 8h 44minMon grand-père tenait aussi une épicerie en Algérie dans les années 50. Cet article est un bel hommage... Bon challenge, à bientôt ! Guillaume
Annick H. dit :
06/6/2015 à 0h 27minMon grand-pere tenait une epicerie comme celle la, mais dans les annees 50. Il etait deja depasse malheureusement et ca ne marchait pas tres fort. Je me rappelle pourtant avoir "mire" les oeufs avec lui, dans le noir de la cave, pour etre sur qu'ils etaient bons pour la vente.
