Avec sa sœur, Caroline, elle exerce ce métier probablement à domicile pour le compte d’une ou de plusieurs petites ganteries. Peut-être assemblait-t-elle les pièces qui arrivées chez elle déjà découpées. Je l’imagine faire ce travail à longueur de journée. Assise près de la fenêtre en journée et devant la cheminée le soir, éclairée par la lueur d’une lampe à pétrole.
Elle coud les gants en soie des dames ou ceux en peaux des hommes. Elle se pique souvent le doigt et peut-être même qu’avec le temps, la peau s’est durcie sous les piqures à répétition.
Ces yeux lui piquent surement le soir et, à la fin de sa vie, ils étaient surement abimés d’avoir trop fixé l’ouvrage.
Adèle peut tout autant avoir travaillée dans une ganterie comme celle qui se trouvait à Roissy en Brie. Où elle pouvait intervenir dans l’une des étapes qui transforme une peau en gant.