Challenge AZ 2015 K comme Koi ? Carrossier au 19è siècle

Vendredi 12 Juin 2015

Nicolas Soyez ne fait pas vraiment partie de mes ancêtres, il est plutôt le frère du mari de la mère d’un cousin. Vous suivez ?
Ne vous en faites pas, si vous avez perdu le fil ça ne vous empêchera pas de comprendre la suite…
 
Nicolas était donc carrossier. Mais en quoi consiste ce métier ?
Je vois déjà certaines personnes se demander si je suis sérieuse. Eh bien oui ! Ma question est des plus sérieuses.
Il faut bien sûr que je fasse une précision. Nicolas est né le 15 septembre 1872 à Paris. Bien entendu, il n’a jamais travaillé la carrosserie de la voiture telle qu’on l’a connait aujourd’hui, lui il s’est occupé de l’ancêtre de la voiture, le carrosse. Eh oui ! Carrosse… carrossier…
 
Le carrosse, un peu comme la voiture aujourd’hui, n’a pas toujours été un simple moyen de transport, il a aussi été une façon de se distinguer. On y a apposé des blasons, des insignes ou des inscriptions permettant de reconnaitre le propriétaire. La carrosserie est vite devenue un métier de luxe réservé à une clientèle fortunée.


 
Pour se faire une idée sur les métiers de la carrosserie, il faut savoir qu’il y avait environ 3500 carrossiers, charrons et autres constructeurs de voitures en France, en 1878.
Paris devient vite la capitale de la carrosserie, on y trouve plusieurs ateliers dans  le 8è, le 9è et le 16è arrondissement. Beaucoup d’ailleurs, sont implantés autour des Champs-Elysées. Les carrosses s’exportent même en Europe !
 
Si au XVIIIe siècle, le carrossier désigne l’artisan qui fabrique les caisses des voitures, le terme n’est plus le même concernant Nicolas. Pour lui, il désigne plutôt l’artisan spécialisé dans la construction des voitures de luxes. Un beau métier !
 
Nicolas est très surement passé par un enseignement professionnel. L’enseignement de ce métier n’est apparu que vers 1867. En 1873, la chambre syndicale de la carrosserie met en place des cours dans ces locaux à Paris. Puis, le 7 mars 1878, une société d’instruction professionnelle et artistique de la carrosserie est fondée. Son but est de perfectionner l’enseignement technique grâce à des travaux sur l’art, la science et l’industrie. Plus tard, des revues consacrées à la construction des voitures seront même éditées.
 
Impossible de savoir à partir de quand Nicolas a exercé le métier, ni où précisément. En tout cas, je dis respect ! Ce devait être un beau métier, il a dû travailler pour de grands propriétaires et cela être passionnant.

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégorie

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !



Créer un site
Créer un site